Se passer des visages - nouvel album disponible partout - en tournée avec Far Prod

Se passer
des visages

ALBUM ACTUELLEMENT DISPONIBLE
DANS SA VERSION ORIGINALE (EN BLEU)
ET DANS SA VERSION DE LUXE,
AUGMENTÉE DE 5 TITRES (EN ROUGE)
(NARRATION LUCIEN JEAN-BAPTISTE)
Paroles & musique :

Tom Poisson

Prise de son & mixage :

Alexandre Léauthaud

Discographie:
Boutique:
Presse :

 

«  Un album de chansons aux textes qui fourmillent de jolies formules »
LE MONDE

« Un album d’une rare simplicité »
L’OBS

« Un charme en forme de fenêtre ouverte »
LE PARISIEN

«  Toute une gamme d’émotion douce amère, comme la vie elle-même »
FRANCOFANS

« Une lucidité froide dans un écrin de poésie »
LE MIDI LIBRE

Booking:

FAR Prod
production@far-prod.com
Tel : 0142854648

« Se Passer des Visages » pourrait bien être l’album qui, paradoxalement, impose le faciès de Tom Poisson comme indispensable. Plus de quinze ans après le début de sa carrière, ce nouvel opus est en effet un recueil de chansons qu’il distille à visage découvert. Non pas que Tom Poisson ait nagé en eaux troubles jusqu’alors, mais ces titres éclairent la personnalité de l’artiste d’un halo assez nouveau. Les thèmes abordés ici, la violence conjugale (Trois Bleus de Plus), le drame des migrants (Se Passer des Visages) ou l’émancipation face à nos propres démons (Ma Peur) forment l’architecture de ces chansons, qu’il déploie sur des airs parfois légers, sautillants, où la mélodie semble alléger la profondeur des textes.

 

Des teintes sombres s’y profilent alors. Et comme il n’y a pas d’ombre sans lumière, le chanteur y imprime aussi une sensibilité galvanisante. Celui qui « faisait des chansons » en 2004 les vit dorénavant. Il les habite pleinement. C’est à ce titre que ce nouveau disque saute tout de suite aux oreilles comme un album intimiste dans lequel on se sent Immédiatement inclus, invité, pris par la main. Se passer des visages, est-ce être capable de tout quitter pour se retrouver soi-même ?  Se passer de ceux qu’on aime pour mieux renaître ? Sans doute. C’est en se retrouvant soi-même que l’on peut ensuite appréhender l’autre. De la belle manière.

 

Dévoiler une peau neuve implique de se confronter à la réalité. Alors, lorsqu’il ne chahute pas avec son groupe Les Fouteurs de Joie, Tom Poisson se présente en live dans une formule plus intimiste, aux côtés de Paul Roman, dans un spectacle baptisé 2+1* – 2 hommes & 1 micro. La tournée aura permis à Tom Poisson de présenter ses nouvelles compositions avant même de les enregistrer, de les étrenner sous une forme épurée et organique.

A l’heure du tout-tout-de-suite, de la soi-disant instantanéité des processus créatifs, Tom Poisson fait figure de rempart. « Certains artistes ont une immédiateté à 25 ans. Dans mon cas, c’est comme un puzzle, assez long à faire mais qui vaut sûrement le coup de voir terminé. La vie, les épreuves, le travail nous font grandir, cela se ressent forcément dans ce qu’on peut produire », concède-t-il avec une lucidité désarmante. « Et puis, j’aime donner aux choses le temps de voir le jour sans force volontarisme. Je suis lent dans un monde qui va vite. C’est comme suivre un long parcours sensuel jusqu’à sa propre voix ( Voie ? ) »

 

En filigrane de l’album, les mélodies, les guitares, arborent une simplicité, une épure qui séduit d’emblée. Les arrangements laissent alors la part belle aux motifs plus complexes, agencés par Tom Poisson et ses acolytes Alexandre Léauthaud et Fred Pallem. Ce travail d’orfèvre ouvre aussi la voie à des gimmicks synthétiques (14 ans plus Tard) qui servent la rythmique avec entêtement. Puis Tom Poisson fait mouche quand il dévoile une connivence avec Laurence Jaillet sur l’espiègle Les Fantômes, ou avec CLIO pour l’épilogue  La Chanson. Au final, si se passer des visages est une option, et parfois une nécessité, se passer de ces dix chansons de Tom Poisson devient difficile dès la première écoute.

 

Arnaud de Vaubicourt

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